Santorin 2004

carte de l'ile de Santorin

le départ

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         Vendredi 17 septembre  22 heures, les valises sont dans le coffre de la voiture, une dernière vérification pour ne rien oublier, et c'est parti, direction Lyon Satolas. Nous devons laisser notre véhicule chez un garde auto,qui nous conduiras lui même à l'aéroport. 2 heures du matin, récupération des billets de vol à l'agence de voyages , enregistrement des bagages, contrôles douaniers, puis salle d'attente et décollage à 4 heures pour Athènes. C'est notre deuxième vol pour la capitale Grecque, mais quand on aime on ne compte pas. Vers 10 heures (heure locale) après un atterrissage musclé nous posons les pieds sur le sol Grec. Ensuite direction Athènes ,hotel Titania, à quelques pas du parlement et de ses célèbres evzones. Surprise à l'hotel,nous devions y passer une nuit, pour ne prendre le ferrie que le lendemain matin. Contre ordre, nous prenons le bateau le soir à 17h30 pour Santorin. Donc pas de chambre ou nous comptions nous reposer un peu. Nos valises sont entreposées dans une pièce prévue à cet effet, il ne nous reste que le hall pour attendre jusqu'au soir.Nous allons donc trainer en ville, le parlement, la place Syndagma, la rue Ermou, le quartier de Plaka, les rues commerçantes, et pour finir une petite taverne avec un bon repas arrosé d'un petit vin Grec avec musique en plus ,il fait chaud,le soleil cogne, et au bout d'un moment la tête aussi, la fatigue aidant, suite à une nuit blanche nous ne sommes pas frais pour remonter à l'hotel, et il nous reste que les fauteuils du hall d'entrée pour se reposer .Dur dur les vacances. nous nous installons donc confortablement, et alors là, je lutte, je lutte pour ne pas m'endormir. Une galère  pour moi. Lorsque je suis bien fatigué, j'ai tendance à ronfler et là ou je suis, cela va faire désordre. Enfin 17 heures, on vient nous chercher pour nous conduire au port du Pirée pour embarquement immédiat. Encore 10 heures de traversée et nous serons arrivés.

                           

 Nous filons donc en direction de l'ile de Santorin située au sud de la Grèce continentale et à une distance de 128 miles   soit environ 237 kilomètres du port du Pirée. Nous nous préparons à une deuxième nuit blanche , l'arrivée est prévue entre 2h30 et 3heures . Un arrêt est prévu à Naxos et un autre à Paros, le temps de débarquer des passagers et des véhicules et d'en reprendre d'autres . Après Paros le temps se gâte, la tempête se lève, justement au moment ou nous descendons au restaurant. Le repas commandé , Danièle déja remuée veut monter son plateau sur le pont pour avoir un peu d'air frais. En ouvrant la porte , une rafale de vent lui emporte son plateau, et moi j'ai juste le temps de rattraper au vol ma bouteille d'eau minérale. Pour un repas léger c'en est un ,il ne va pas nous peser sur l'estomac . Vent glacial et courant d'air, nous redescendons rapidement dans la salle de repos, aménagée comme dans un avion. Nous n'arrivons pas à dormir mais ici nous sentons moins le tangage. A 3 heures comme prévu nous accostons au port d'Athinios, des bus nous attendent pour nous conduire à nos hotels respectifs . Evidemment nous sommes les derniers. C'est donc à 4 heures que l'on nous dépose à l'hotel Sigalas à Kamari. Le temps de récupérer nos clés et de faire les formalités ,à 4h30 nous posons les valises dans la Chambre et nous nous jetons au lit instantanément. Pas besoin de berceuse, le sommeil est immédiat. Nous allons réparer deux nuits sans dormir par une bonne grasse matinée.

                            Il est 7 heures, déja 2 heures et demi que nous dormons, soudain un énorme fracas nous sort du lit. Le temps de reprendre nos esprits, et nous constatons que c'est un avion qui vient de passer au dessus du toit de l'hotel. Nous apprenons par le responsable que l'hotel est situé en bout de piste de l'aéroport, mais il y a seulement 2 atterrissages par semaine à cette heure matinale. De ce petit inconvénient, nous en ferons un jeu à essayer de prendre en photo les avions qui passent au dessus de nos têtes et il faudra beaucoup de tentatives avant de réussir. D'autres touristes Français rencontrés sur le ferrie et qui logent à coté de nous se joindrons à nous, et c'est à celui qui dégaine le plus vite l'appareil photo. Pour cette première journée ,vu l'état de fatigue, nous resterons à l'hotel et le programme sera plage et piscine. Le soir comme tous les soirs nous irons manger dans un petit resto sympa et pas cher avec nos copains de rencontre originaires de Vendée, et ensuite nous flanons le long de la plage et entrons dans tous les magasins , pour aller nous coucher vers 2 heures du matin. Chaque soir nous nous promettons d'aller au lit plus tôt , mais comme les hommes politiques , les promesses nous ne les tenons pas.

l'ile de Santorin

 De son premier nom Strongylé (la ronde) puis Kallisté (la très belle) et enfin celui de Théra à l'époque archaïque,  en l'honneur de Théra héros thébain petit fils de Cadmos. Ile Grecque des cyclades en mer Egée entre l'ile de Ios au nord et l'ile d'Ananafi au sud. Elle est la plus grande ,18 kms de longueur , de 2 à 6 kms de largeur pour une superficie de 76 km2, avec 70 kms de côtes,  la plus peuplée (6500 à7000 habitants et plus de 11000 habitants l'été), la plus visitée de toutes les iles Grecques et ne ressemble à aucune autre ile. Au IIIè siècle grâce à l'église dédiée à sainte Irène elle devint Santa Irini, puis santo Rini et au XIIIè siècle nommée Santorini par les vénitiens. D'abord habitée par les Phéniciens, puis par les Egyptiens de Ptolémée, les Romains, l'empire Byzantin, les Vénitiens de 1204 à 1579, les Turcs jusqu'en 1821 et les Grecs. Elle a actuellement la forme d'un croissant. Son côté occidental est essentiellement constitué de falaises  impressionnantes ou sont perchés des villages blancs avec leurs coupoles bleues. Sa côte orientale est généralement basse ou se trouvent la majorité des hotels et des plages de sable rouge ou noir.

  Vers 1600 avant J.C une grande partie de l'ile est détruite par une importante éruption volcanique ressentie jusqu'en Crête. Tout le centre de l'ile est englouti. Thirassia et Appronissi sont les vestiges de l'ancienne ile ainsi que le volcan nommé kaldera (le chaudron) toujours en activité. La dernière éruption volcanique a eu lieu en 1956 suivie d'un tremblement de terre qui fit une cinquantaine de victimes et plus de 200 maisons détruites. L'ile , grande productrice de pierre ponce dont l'exploitation s'est interrompue en 1986 pour préserver les sols et l'environnement fragile.

Kamari

   Le lundi matin dès l'ouverture des commerces et bureaux, nous louons une voiture pour nous permettre de visiter l'ile de long en large ,nous ne voulons rien rater. Kamari, station balnéaire située à 10 kilomètres de Fira la capitale, ou sont concentrés une bonne partie d'hotels et résidences pour touristes. 5 kilomètres de plage de cailloux et de sable noir bordée par une longue rue piétonne peuplée de restaurants, magasins de fringues , cadeaux souvenirs, très animée le soir jusqu'à fort tard dans la nuit. Un rocher nommé le"messa vouno ou messo bouno" sépare la plage de Kamari de la plage de Périssa, autre station balnéaire plus verdoyante et ou un grand détour par Messaria et Emporio est nécessaire pour y accéder. A Périssa se trouve la grande chapelle, certainement la plus grande de l'ile qui s'appelle "Timios Stravros" et au nord est du village se trouve le couvent de Périssa du XIXè siècle avec son église à cinq coupoles. Sur la route conduisant à Perissa, le village de Messaria à 4 kms au nord est de Fira entouré de vignobles et de vergers ou l'on produit le fameux vin de Santorin, et plus loin, le village d'Emporio, d'environ 1000 habitants construit au milieu de la plaine et qui donne vue sur les deux directions de l'ile. Des ruelles étroites et de vieilles maisons font la beauté du village . Au nord , une énorme tour carrée appellée "Goulas" était une forteresse puissante ou les habitants se réfugiaient pour se protéger des pirates. Face à Kamari lorsqu'il n'y a pas trop de brume, nous apercevons l'ile d'Anafi dont la capitale est Chora et que l'on peut visiter à partir de Santorin. L'ile d'une superficie de 40 kms2 et d'environ 500 habitants se visite à pied car les routes sont en mauvais état et il n'y a pas de possibilités de louer une voiture, idéale donc pour la détente et pour l'atmosphère conviviale de ses quelques tavernes.  Au nord de Kamari, l'aéroport et le village de Monolithos ou l'on peut également s'y baigner, toujours sur des  plages de sable noir.

Akrotiri

                    Sur le site d'Akrotiri, les fouilles débutèrent en 1967 et furent extrèmement fructueuses. On y découvrit un établissement de l'age de bronze datant d'environ 1500 av J.C ,des poteries de même époque que celles de Crète, des meubles ,des fresques entières, des maisons presque intactes, recouvertes par des mètres de pierre ponce et de cendres provenant de l'éruption volcanique du XVIè siècle avant J.C, ce qui permit de les conserver.  Mais il y eut aussi un tremblement de terre suivi d'un tsunami qui se propagea jusqu'à la Crète. Aucun squelette humain ou animal n'y a été retrouvé ce qui permet de penser que tous n'étaient plus présents au moment de la catastrophe. Les fresques retrouvées sont exposées  au musée national d'Athènes, et à ce jour, les fouilles continuent toujours. Certains archéologues  situeraient ce lieu comme étant le site probable de l'atlantide évoqué par Platon dans le Criton et le Timéon. Akrotiri, influencé  par  le biais de la religion Crétoise ne fut cependant pas une colonie minoenne.

Pyrgos

Au retour d'Akrotiri, passage obligé à Pyrgos qui se situe à 8 kms de Fira. Ou que l'on soit, nous ne sommes jamais bien loin de la capitale. Le loueur de voitures ne risque rien en nous louant un véhicule kilométrage illimité. Pyrgos ancienne capitale  jusqu'en 1800 est le village le plus élevé de l'ile  nous donne une vue panoramique sur toute l'ile . Les ruines de la forteresse vénitienne restent au coeur du village. L'église Théotokaki  est un édifice du Xè siècle la plus ancienne de la région. D'autres  églises   plus   récentes  , sainte Trinité et saint Nicolas . A 4 kms de Pyrgos, le couvent Prophitis Ilias sur la montagne du même nom à 550m de hauteur a été construit en 1711 par deux moines Gavriel et Joachim avec la permission du patriarche de Constantinople. Le musée du couvent est riche en objets écclésiastiques de grande valeur. Des reliques de saints ,des icônes et une impressionnante bibliothèque. Le couvent abrite aussi un musée folklorique ou sont exposés les outils des différents métiers que les moines exerçaient ainsi que les habitants de la ville.

Comme tous les jours nous terminons nos visites vers 15 heures et ensuite une petite baignade en bord de mer ou à la piscine de l'hotel quand le meltem souffle trop fort avant de se préparer pour aller rejoindre nos amis pour le repas du soir. Il y a sur la longue rue piétonne des dizaines de restaurants, mais nous nous retrouvons toujours chez le même restaurateur, on y mange très bien , pas cher, et les serveurs sont devenus nos copains, on ne veut pas leur faire d'infidélités.

Au restaurant

 Nous entamons notre deuxième semaine et nos copains de Vendée nous ont quittés pour passer une semaine à Mykonos. Comme nous l'avons déja vu nous préférons rester à Santorin. Aujourd'hui au programme, visite du volcan et de l'ile de Thirasia. Pour cela ,nous devons rejoindre le port d'Athinios ou nous embarquons sur un voilier. De la mer la vue sur Santorin est  différente et encore plus belle. Les falaises blanches, rouges ,noires, et au dessus les villages blancs et bleus, avec un ciel sans nuages donnent une luminosité exceptionnelle. Sur le volcan recouvert de cendres, une odeur de souffre nous prend à la gorge. De partout des fumerolles s'échappent du sol. On se croirait sur la lune. Ici le paysage est plutot inhospitalier. Nous remontons sur le bateau et le commandant de bord nous offre un verre d'ouzo. Une bonne dose. Sous un soleil encore très chaud malgré la fin septembre ,l'apéritif fait rapidement de l'effet et pour nous ravigoter il nous propose une plongée dans les eaux chaudes et sulfureuses de paléa Kameni entre la kaldéra et l'ile de Thirasia. Certains acceptent, nous, avec notre prudence légendaire, nous restons à bord . Nous débarquons une heure plus tard dans la petite baie de Manolas sur l'ile de Thirasia ou nous déjeunons  dans une charmante taverne à un mètre du bord de mer. On ne peut pas être plus près. Après le déjeuner une courte promenade digestive et retour au port de départ , tranquillement en longeant les falaises pour mieux les apprécier.

                                                                                   

Oia

   Prononcez Ia, est  certainement le plus beau village de l'ile, perché sur les falaises aux couleurs rouges et noires,  entièrement détruit lors du tremblement de terre de 1956, et reconstruit. Ses ruelles étroites, ses maisons blanches aux volets bleus ou rouges ses coupoles bleues, ainsi que ses maisons troglodytiques qui descendent le long des falaises par des escaliers (286 marches), jusqu'au petit port de pêche d'Arméni, lui donnent un charme particulier que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Le soir, le coucher de soleil donnant des reflets argentés sur la mer Egée, et colorant de rose les maisons, nous laisse sous le charme . Ô! temps suspend ton vol; et vous, heures propices! suspendez votre cours; laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours!.......... Quelques moulins semblables à ceux de Mykonos, et de là une magnifique vue sur la Kaldeira et Thirasia. Une route sinueuse descend au deuxième port d'Oia, le port d'Amoudi, qui est aussi relié au village par des escaliers ( 214 marches). Dans le village, une autre particularité est le transport de bagages des touristes à leur hotel s'effectue à dos d'àne, ainsi que le ramassage des ordures ménagères. Nous nous arrêtons pour fixer cet instant sur la pellicule, cela ne se voit pas chez nous. De nombreuses tavernes et cafés avec terrasses, nous incitent  à y faire un arrêt pour admirer le panorama et prolonger ces moments de pur bonheur.

Fira (ou Phira)

 En quittant Oia , nous nous rendons à Fira le chef lieu de l'ile, mais avant nous nous arrêtons à Phirostéphani qui ressemble plus à un quartier de Fira qu'à un village séparé, dans le but de faire une petite escalade sur le rocher en face du village, et ou l'on a une vue imprenable sur les trois villages : Oia à gauche, Phirostéphani juste au dessus , et Fira à droite . En face, le volcan ( la kaldeira) et Thirasia. Après cette promenade digestive, arrêt obligatoire à Fira, ville de 1500 habitants hors saison. La première attraction des touristes est la descente au port de Messa Gialos par le chemin des ânes , qui font la navette entre le port et la ville. Descente très impressionnante à dos d'àne et montée d'adrénaline assurée , mais expérience unique . Cinq cent marches d'escaliers un peu glissantes à force de passages,  avec une pente très accentuée, et des ànes qui avancent quand ils le veulent bien malgré les cris de leurs conducteurs. Un peu de stress mais aussi franche rigolade. Si on a la trouille, on peut le faire à pied, ou l'autre solution est le téléphérique, mais a moins de charme. Les bateaux de croisières peuvent accoster au port ainsi qu'au port d'Athinios, qui, celui ci est le seul port ou les ferries peuvent débarquer voitures, camions et autocars.

    A Fira les rues et ruelles sont peuplées de magasins de souvenirs, de bijouteries, cafés, restaurants, hotels grand luxe , tavernes et banques , sans oublier de nombreuses églises, la cathédrale de "l'Ipapanti" érigée en 1827, et un couvent de femmes de l'ordre des Dominicains actuellement habité par 12 religieuses de pays différents. Il possède de très belles icônes et de nombreux livres religieux anciens. L'ile est en majorité catholique.

    Cette journée bien remplie s'achève, nous rentrons à notre hotel à kamari, le peu de temps qui nous reste sera consacré au farniente , plage, piscine et bronzette.

                       

Fira

Fira

Fira

Fin du voyage

 Comme toutes les bonnes choses ont une fin, aujourd'hui vendredi 1er octobre, après 15 jours d'enchantement et d'émerveillement, il faut rentrer. A 9 heures nous rendons la voiture de location, une dernière promenade sur la plage, à 14h 15 nous quittons l'hotel et à 15h30 nous embarquons au port d'Athinios. Un dernier regard sur l'ile, et petit à petit elle s'éloigne de nous. Un pincement au coeur, peut- être ne la reverrons nous jamais, mais il nous restera le souvenir d'une ile pas comme les autres, la plus belle et la plus envoutante des cyclades. Un arrêt à Naxos et à Paros, comme à l'aller, et à 22h30 nous sommes au port du Pirée. Transfert à l'hotel Titania, cette fois nous y dormirons. Le lendemain samedi, une dernière promenade au mont Lycabète, que nous apercevons depuis l'hotel, d'ou on peut contempler tout Athènes, et à 20h05 nous décollons pour arriver vers minuit à Satolas .

                 Ce qui nous aura le plus marqués, ce sont des paysages d'une extrème beauté, une ile calme , reposante et sans stress, ou l'on ne voit pas les gens s'agiter et ou les cardiologues ne font pas recette. En un mot, on prend le temps de vivre, ce qui chez nous, fait vraiment défaut, et je m'adresse à ceux qui ont besoin de se ressourcer, n'hésitez pas à faire le voyage, vous ne serez pas déçus. 

                                                            FIN

Renseignements

Mes hotels: 

Athènes: Hotel Titania : http://www.booking.com/hotel/gr/titania.fr.html

Santorin  à Kamari : Sigalas hotel & apartments :http://www.hotelsigalas.com

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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Commentaires

  • patrice
    Salut Bertille & Jean Claude,

    J'ai beaucoup aimé le côté "sourire & décontraction" du début du voyage, malgré les déconvenues...

    Le plus important est que votre séjour en 2004 vous a laissé des souvenirs merveilleux...

    heureusement je nous sommes plus attentif avec notre clientèle...

    amitiés,
    Patrice
    • jean claude laurent
      • jean claude laurentLe 24/10/2012
      Bonjour Patrice, merci de votre commentaire sur mon site. Si, malgré quelques désagréments (qui mettent un peu de piment à notre voyage),l'ile de Santorin reste pour nous un merveilleux souvenir, inoubliable, et certainement la plus belle des îles Grecques. Nous espérons bien y retourner un jour. Amicalement. Jean Claude

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